Voici réunies sur cette page, toutes les questions que vous vous posez au sujet du handicap.
Partant du constat que de nombreuses personnes ne connaissent pas (ou de façon très approximative), la problématique du handicap, les questions sont rédigées dans une optique simple, parfois même, candide.
Nous avons d'emblée écarté la problématique médico-sociale, estimant qu'elle n'est pas suffisamment déchiffrable pour tout un chacun. Cette FAQ a pour vocation à être consultée par tout public, interrogé par le monde des personnes déficientes.
Sachez que la reproduction des liens ainsi que les réponses aux questions, est interdite sans autorisation.
Bonne consultation !
Nous n'en sommes pas certains. Il est vrai que les chercheurs découvrent de nouvelles choses tous les jours.
N'oublions pas que certains programmes de recherche demandent plusieurs décennies de travaux avant de proposer une solution définitive face à un problème physique, sensoriel ou intellectuel.
Non malheureusement. Cela tient à des raisons d'ordre organique (faut-il opérer et risquer la perte d'une vie ?) ou d'ordre éthique (faut-il utiliser la médecine pour "normer" les gens ?).
De temps à autres, nous entendons parler de prouesses chirurgicales concernant des membres. Il convient de rester prudent. Devant un taux de réussite incertain, ces interventions ne sont pas pratiquées à grande échelle et restent très encadrées.
Au risque de choquer certaines personnes, disons que la réparation de toutes les déficiences ne sera pas envisageable avant plusieurs décennies.
Pour des raisons éthiques, est-ce vraiment souhaitable ?
Actuellement, seules les greffes de cornée sont possibles. L'oeil est un organe trop complexe pour qu'une greffe soit réalisable.
Nous n'en sommes pas certains. Le daltonisme étant une maladie d'origine génétique, ce qui rend illusoire une vision correcte des couleurs chez ces personnes.
Avec les techniques classiques (appareillage), non. Les implants cochléaires permettent aux personnes sourdes de percevoir les sons mais, dans les premiers temps, cette perception ne ressemble pas à une audition ordinaire. Elle ressemble grosso modo, à ce qui sort d'un transistor aux piles usagées. Par la suite, l'audition se rapproche d'une perception ordinaire, sans atteindre sa fidélité naturelle.
Certains procédés de stimulation musculaire le permettent, de façon encore expérimentale. Bien que prometteurs, les résultats ne sont pas définitifs.